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Livre
1
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Cinna
Sur scène : une furie terroriste qui oublie tout à coup ses griefs; un héros, républicain et amoureux, trop versatile pour être vraiment courageux; un comparse, traître et jaloux; un tyran enfin, mal à l'aise sur son trône et qui hésite à punir. Et, au centre du débat : les mérites comparés de la démocratie et des régimes autoritaires, la légitimité du pouvoir, l'assassinat politique et ses justifications... Voilà, direz-vous, du théâtre qui sacrifie un peu trop à la mode. Ça ne fait rien, lisez Cinna, c'est stupéfiant. Où l'on voit que ces Martiens de Romains sont brusquement descendus sur terre, en plein XXe siècle... Mais oui, il s'agit bien d'une tragédie de Corneille !
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Corneille Pierre
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1964 |
Theatre |
07-07-2015 |
12 |
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Livre
1
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Horace
Qui, de Rome ou d'Albe, dominera l'autre ? Un combat singulier en décidera : trois Romains, les Horaces, combattront trois Albains, les Curiaces. Mais les liens familiaux ou amoureux entre les adversaires vont rendre la situation éminemment tragique. Et Lorsque Rome triomphe grâce à son champion, c'est au prix du sacrifice et de la mort alentour. Aussi pathétique que glorieux, l'héroïque Horace fera l'expérience du renoncement et de la solitude, condamné à vivre comme on l'est à mourir.
En 1640, Corneille a conçu sa véritable première tragédie. L'affrontement de deux cités, Rome et Albe, est symbolisé par celui de deux familles, les Horaces et les Curiaces. Les guerres nationales donnent à la tragédie de Corneille une nouvelle actualité, greffée sur un très antique fond mythique. Horace est une pièce aux sens multiples : historique, politique, amoureux ; elle contient aussi un magnifique éloge de l'amitié virile, et une philosophie du héros, fait pour la solitude et pour la mort. Corneille offre autant de guerres et de sang que le journal télévisé, mais il y ajoute le sens et la beauté : il aide à penser la violence nue.
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Corneille Pierre
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1965 |
Theatre |
07-07-2015 |
10 |
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Livre
1
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L'Illusion comique
La scène est quelque part en Touraine, dans la grotte du magicien Alcandre, qu'un père vient consulter sur le sort de son fils disparu. La grotte se métamorphose alors en théâtre et le jeune homme apparaît, sous l'habit de comédien, en serviteur rusé du bouillant capitaine Matamore... La fantasmagorie commence, pièce follement originale toute en reflets et jeux de miroir que Corneille lui-même qualifiait d'" étrange monstre et d'" extravagante galanterie". Après quelques comédies à succès, l'avocat rouennais écrit le chef-d'œuvre de sa période baroque. Depuis cette année 1636, "L'Illusion comique" résume en deux heures tout le mystère et tout le miracle du théâtre, sa magie et ses artifices. Entre la farce et le drame, la réalité et la féerie, elle en révèle toute la mécanique émotionnelle dans un climat de rêve et d'éclatante poésie.
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Corneille Pierre
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1999 |
Theatre |
11-07-2006 |
4 |
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Livre
1
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Le Cid
De conception traditionnelle, cette collection a le mérite d'aborder l'œuvre intégrale sous des angles diversifiés. Outre le résumé détaillé des différentes parties et les commentaires composés qui le complètent, chaque ouvrage propose une synthèse littéraire assez riche : il y est question de l'auteur, des personnages, de la genèse et de l'architecture de l'œuvre mais aussi de ses particularités stylistiques, des réseaux d'intertextualité et des interprétations possibles. Par ailleurs, les documents situés en annexe offrent à l'élève la possibilité de se repérer rapidement dans l'œuvre : le lexique, l'index thématique et les citations retenues lui permettent de traiter aisément les sujets de dissertation et d'entretien oral. C'est donc une première approche qui a pour but de familiariser le lecteur avec l'œuvre en question. Elle lui en donne une vision synthétique et lui suggère des pistes de lecture pour l'analyse. À l'inverse, la bibliographie finale invite à enrichir ses connaissances au moyen d'études plus approfondies. --Claire Mazurel
Don Rodrigue a "du coeur" et nul n'en peut douter. Noble, vaillant, sans égal, sans rival, il possède toutes les qualités du héros classique. Mais il en a aussi tous les tourments. Don Diègue, son père, a été humilié par celui de Chimène, sa bien-aimée, et c'est à lui de laver cet outrage. Faut-il "mourir sans offenser Chimène" ou se venger et la perdre ? Doit-il préférer le devoir à la passion ? Cruel dilemme, auquel Chimène sera, à son tour, confrontée. La grandeur d'âme des personnages fait la beauté et la force du Cid, cette pièce hésitant entre deux genres, que l'
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Corneille Pierre
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2001 |
Theatre |
22-05-1991 |
5 |
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Livre
1
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Le Cid
De conception traditionnelle, cette collection a le mérite d'aborder l'œuvre intégrale sous des angles diversifiés. Outre le résumé détaillé des différentes parties et les commentaires composés qui le complètent, chaque ouvrage propose une synthèse littéraire assez riche : il y est question de l'auteur, des personnages, de la genèse et de l'architecture de l'œuvre mais aussi de ses particularités stylistiques, des réseaux d'intertextualité et des interprétations possibles. Par ailleurs, les documents situés en annexe offrent à l'élève la possibilité de se repérer rapidement dans l'œuvre : le lexique, l'index thématique et les citations retenues lui permettent de traiter aisément les sujets de dissertation et d'entretien oral. C'est donc une première approche qui a pour but de familiariser le lecteur avec l'œuvre en question. Elle lui en donne une vision synthétique et lui suggère des pistes de lecture pour l'analyse. À l'inverse, la bibliographie finale invite à enrichir ses connaissances au moyen d'études plus approfondies. --Claire Mazurel
Don Rodrigue a "du coeur" et nul n'en peut douter. Noble, vaillant, sans égal, sans rival, il possède toutes les qualités du héros classique. Mais il en a aussi tous les tourments. Don Diègue, son père, a été humilié par celui de Chimène, sa bien-aimée, et c'est à lui de laver cet outrage. Faut-il "mourir sans offenser Chimène" ou se venger et la perdre ? Doit-il préférer le devoir à la passion ? Cruel dilemme, auquel Chimène sera, à son tour, confrontée. La grandeur d'âme des personnages fait la beauté et la force du Cid, cette pièce hésitant entre deux genres, que l'
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Corneille Pierre
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2007 |
Theatre |
13-10-2015 |
1 |
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Livre
1
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Le Menteur
Le menteur, la comédie savoureuse sur le mensonge du théâtre français classique.
Une comédie qui recourt à toute la panoplie des procédés comiques existants tout en respectant les règles du théâtre classique, avant d'étudier le thème du mensonge et les quiproquos qui s'enchainent d'un bout à l'autre de la pièce.
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Corneille Pierre
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1964 |
Theatre |
05-11-1994 |
4 |
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Livre
1
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Le Menteur
Suite du menteur (la)
" Quoi ? même en disant vrai vous mentiez en effet ? " Le héros, Dorante, par la seule puissance de sa parole, réorganise le réel à sa guise. En remplaçant le monde de la réalité par celui de la feinte, Corneille donne à voir le théâtre même. Dorante ment pour devenir un jeune noble parisien, pour se créer un personnage et des exploits, ceux du héros galant. Il ment en toute sincérité : pour paraître. Dans la Suite, de nouvelles aventures ont entraîné le héros, où il manie vraiment l'épée: il est devenu celui qu'il voulait être. Or, on ne le croit pas : " On me prend pour un autre ", dit-il, pour un assassin. Un univers de roman sur la scène, le mensonge comme fiction, le baroque de l'apparence, l'illusion
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Corneille Pierre
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2000 |
Romans Adultes |
26-05-2021 |
1 |
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Livre
1
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Nicomède
Cornélien, Nicomède. Cornélien, ce prince héritier du royaume de Bithynie qui, face à un père voulant l'écarter de la couronne et aux intrigues de Rome cherchant à le réduire, réussit à faire triompher tout à la fois la loyauté au pouvoir paternel et la résistance à l'ingérence romaine. Cornélien, et sans doute même un des plus cornéliens des héros de Corneille : " Généreux, intrépide, chevaleresque et absolument impeccable " comme le définissait Emile Faguet.
Et pourtant, sans dilemme, sans problème de conscience, sans soumission aucune à un de ces choix impossibles et tragiques qu'on appelle précisément " cornéliens ". Si c'était donc, du coup, la notion même du héros selon Corneille qu'il convenait de reconsidérer, au vu de la pièce que lui-même avouait être une de ses préférées ? Et si c'étaient les rapports mêmes de Corneille avec la tragédie qui étaient à revoir, à la lumière de ce héros en effet problématique, dont lui-même disait d'ailleurs, dans une formule qui vaut son pesant de litote : " Il sort un peu des règles de la tragédie.
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Corneille Pierre
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1966 |
Theatre |
07-07-2015 |
2 |
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Livre
1
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Polyeucte
Polyeucte vivait en l'année 250, sous l'empereur Décius. Il était arménien, ami de Néarque, et gendre de Félix, qui avait la commission de l'empereur pour faire exécuter ses édits contre les chrétiens. Cet ami l'ayant résolu à se faire chrétien, il déchira ces édits qu'on publiait, arracha les idoles des mains de ceux qui les portaient sur les autels pour les adorer, les brisa contre terre, résista aux larmes de sa femme Pauline, que Félix employa auprès de lui pour le ramener à leur culte, et perdit la vie par l'ordre de son beau-père, sans autre baptême que celui de son sang. Voilà ce que m'a prêté l'histoire ; le reste est de mon invention. A mon gré je n'ai point fait de pièce où l'ordre du théâtre soit plus beau, et l'enchaînement des scènes mieux ménagé. Les tendresses de l'amour humain y font un si agréable mélange avec la fermeté du divin, que sa représentation satisfait tout ensemble les dévots et les gens de monde.
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Corneille Pierre
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2002 |
Theatre |
24-09-1994 |
6 |